En 2021, Fêtons ensemble les 50 ans de L’INSTITUT EUROPÉEN D’ÉCOLOGIE
En 2021, l’Institut Européen d’Ecologie fêtera son cinquantenaire.
Les plus anciens d’entre nous ont bénéficié de l’ouverture d’esprit, des analyses de la société, de l’éveil aux sujets de l’écologie. Ensemble nous souhaitons marquer magistralement cet anniversaire.
Déjà en 1956, un des pères de l’Europe, le Lorrain Robert SCHUMAN, lança sans détour dans une conférence: «Nous vivons trop dans l’artificiel, aliments synthétiques, médicaments chimiques, publicités. Tout progrès est fallacieux comme le montre celui des armes ; il peut devenir une cause d’insécurité illimitée…».
Il n’était pas le seul à s’interroger. En effet, les années 60 et 70 questionnèrent les origines des désastres écologiques. Le printemps silencieux de Rachel CARLSON, Avant que Nature ne meure de Jean DORST, Halte à la croissance du rapport Meadows
Ainsi ils participèrent à lancer les mouvements écologistes au travers de la planète. Les déclarations de Stockholm, 1er sommet de la terre des Nations unies en 1972, consacrèrent les luttes environnementales.
Durant ces 50 années, l’IEE n’aura eu de cesse que de sensibiliser, informer, agir pour tenter de réduire l’empreinte écologique sur la planète par des formations à l’écologie générale, l’initiation à l’écologie urbaine, le lancement de l’ethnopharmacologie et de l’écotoxicologie et par de multiples conférences…
Des cours mémorables dans des amphis pleins à craquer, nos professeurs, Roger KLAINE, Jean-marie PELT, Jean-Claude PIHAN pour lesquels l’écologie était la « seule idée neuve » de siècle dernier. Ces cours nous fascinaient par l’originalité et la vérité de leurs approches du monde.
50 ans plus tard, la situation planétaire ne s’est pas améliorée, le réchauffement climatique est bien présent et menace gravement les générations futures si un changement de cap n’est pas concrètement, efficacement et définitivement amorcé, abandonnant notamment les énergies fossiles.
De toutes parts, scientifiques en tête, des voies alertent de cette catastrophe imminente. En 2007 le prix Nobel de la paix fut attribué au GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) et à Al GORE, ex Vice-Président des Etats-Unis, pour leur lutte contre le changement climatique.
Aujourd’hui aux quatre coins de la planète, la jeunesse est dans la rue, parfois en grève de scolarité et somment les décideurs d’agir vite pour leur avenir.
Nous avons la connaissance pour combattre le réchauffement global et permettre aux êtres humains de vivre dans la dignité du 21ème siècle.
Nous devons sauver le vivant et la biodiversité. Ensemble nous y parviendrons.
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